Bloc québécois

Yves-François Blanchet

À propos de Yves-François

60 ans

Ville natale: Drummondville, Québec

Yves-François Blanchet est originaire de Drummondville, au Québec. Après avoir complété des études en anthropologie et en histoire à l’Université de Montréal, il s’engage auprès du Comité national des jeunes du Parti québécois. Il travaille ensuite plusieurs années dans le domaine culturel, fonde différentes agences d’artistes et représente, entre autres, le chanteur Éric Lapointe. De 2003 à 2006, il est président de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ). Il est élu pour la première fois à l’Assemblée nationale du Québec en 2008, sous la bannière du Parti québécois. En 2012, il devient ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs au niveau provincial. Il fait le saut vers la politique fédérale en 2019 lorsqu’il devient chef du Bloc québécois. Il est élu par acclamation, c’est-à-dire qu’il était le seul candidat à se présenter. Il est député de la circonscription Beloeil-Chambly depuis 2019.

Logement et coût de la vie

Pour aider les personnes et les familles à faible revenu à faire face à l’augmentation du coût de la vie, le Bloc québécois propose de doubler le lorsque l’ dépasse un certain seuil.[3]

Le Bloc a également annoncé abolir la taxe fédérale sur les biens de seconde main et agir pour restreindre les taux d’intérêt des cartes de crédit.[3]

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Santé

Le Bloc québécois réclame une hausse de 22 à 35% des fonds versés par le gouvernement fédéral aux provinces et aux territoires pour le financement des soins de santé. Il réclame également le transfert au Québec du programme fédéral de soins dentaires, afin de l’inclure dans la RAMQ (Régie de l’assurance maladie du Québec) et de réduire les coûts de gestion.[1][2]

Le Bloc modifiera le Code criminel pour permettre aux personnes atteintes de maladies dégénératives graves, comme la maladie d’Alzheimer, de demander l’aide médicale à mourir en avance, et de la recevoir lorsqu’ils ne seront plus aptes à prendre des décisions.[3]

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Reprise économique et création d’emplois

Le Bloc québécois s’engage à soutenir les personnes qui ont perdu leur emploi en raison de la guerre commerciale avec les États-Unis. Le Bloc propose de verser une subvention aux entreprises affectées par les tarifs douaniers afin qu’elles puissent garder leurs employés. Cette subvention serait financée par les revenus de , c'est-à-dire des taxes que le Canada applique aux produits américains en représailles.[3]

Le Bloc souhaite aussi diversifier l’économie canadienne et inciter les entreprises à profiter des partenariats existants avec l’Europe et l’Asie-Pacifique.[4]

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Changements climatiques et politiques énergétiques

Le Bloc québécois se montre en faveur de la taxe carbone et incite les autres provinces à joindre le système de du Québec. Le Bloc propose d’éliminer toutes les subventions accordées au secteur des combustibles fossiles et d’imposer une taxe sur ces compagnies pour compenser les dommages environnementaux auxquels elles ont contribué. Il souhaite aussi imposer une taxe sur les produits importés au Canada, en fonction des GES émis lors de leur production.[3]

Le Bloc s’oppose à tout nouveau projet de pipeline qui traverserait le Québec, dont le . Le Bloc propose aussi que chaque décision fédérale soit évaluée en fonction des objectifs de l’.[3]

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Immigration

Le Bloc québécois insiste sur la répartition équitable des demandeurs d’asile entre les provinces et promet de mieux encadrer les , en traitant les dossiers plus rapidement et en resserrant les critères de recevabilité, par exemple. Le Bloc propose de créer un volet d’urgence au sein du ministère de l’Immigration pour secourir plus rapidement les réfugiés lors de crises majeures. Le Bloc souhaite aussi créer un poste de ministre des Frontières qui sera directement responsable des services frontaliers.[3]

Le Bloc promet d’ajuster les cibles d’immigration en fonction de la capacité d’accueil des provinces. Il propose aussi d’offrir un crédit d’impôt aux nouveaux diplômés et nouveaux arrivants qui s’établissent en région.[3]

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Défense

Le Bloc soutient que le Canada allouera 2% de son à la défense de l’ d’ici 2030, conformément à l'.[3]

Le Bloc souhaite maintenir l’ aux États-Unis, mais exige que le constructeur donne le code source des avions au Canada. Le code source est la programmation de base de l’avion. Sans ce code, le Canada ne pourra pas contrôler entièrement les avions.[3]

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Sécurité publique et prévention des crimes

Le Bloc propose de durcir les peines imposées aux passeurs aux frontières, ainsi que celles imposées pour les crimes commis dans un contexte de violence conjugale ou familiale. Il déposera également un projet de loi pour mettre en place des peines minimales pour les crimes graves, et un autre pour empêcher les procès de ces crimes d’être annulés pour des raisons de délais.[3]

Le Bloc modifiera la afin qu’elle ne puisse être invoquée sans l’accord explicite des provinces concernées.[3]

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Affaires étrangères et commerce

Le Bloc québécois renouvelle son « engagement indéfectible en faveur de l’indépendance, de la liberté et de la sécurité du peuple ukrainien et son appui au président dûment élu, Volodymyr Zelensky ».[3]

Le Bloc promet de faire en sorte que le texte préliminaire des accords de libre-échange soit voté à la Chambre des communes avant de les ratifier. Le Bloc exigera aussi que le Québec soit représenté lors de la négociation de tout accord commercial.[3]

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Réconciliation avec les peuples autochtones

Le Bloc québécois s’assurera que la et la Commission de vérité et réconciliation soit respectée.[3]

Il souhaite investir davantage dans les corps policiers autochtones, dans les logements adaptés aux changements climatiques et dans les langues et traditions autochtones.[3]

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Règlementation numérique et sûreté en ligne

Le Bloc québécois obligera les applications d’intelligence artificielle de divulguer les sources utilisées, et révisera ce que signifie une « utilisation équitable » de l’IA.[3]

Le Bloc promet une réforme de la Loi sur la protection de la vie privée, pour qu’elle reflète les enjeux des nouvelles technologies.[3]

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Institutions démocratiques

Le Bloc québécois exigera le retour du financement public des partis politiques, qui permet aux partis de recevoir des fonds en fonction du nombre de votes qu’ils obtiennent.[3]

Le Bloc vise une plus grande participation des minorités aux institutions publiques, mais propose d’abolir les critères d’équité, diversité et inclusion dans l’appareil fédéral et « d’évaluer les candidatures en fonction de la compétence ».[3]

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